Discographie 

2023 - Quatre pensées

2023 - Quatre pensées

Harpesmag N°41 par Didier Saimpaul

Le nouveau CD de Pascal Coulon, mûri tout l’hiver, arrive avec le printemps, traversé par le vent du large, pour charmer nos oreilles une fois encore avec sa harpe obstinément diatonique et ici quelque peu éolienne. On reconnaît immédiatement l’univers musical si personnel de Pascal, qui poursuit son &oeuvre et continue, contre (ou avec ?) vents et marées, d’explorer les territoires qu’il a patiemment défrichés.

       "Quatre pensées", sous des dehors de mélodie bien sage, s’aventure parfois dans les territoires de l’atonalité en modifiant, comme par mégarde, la note que l’on attendait... Pascal a la passion de ces ritournelles qui reviennent et se répètent inlassablement, avec toujours des décalages et des échappées mélodiques nouvelles.

         "Fuguerrante" reprend des thèmes qui lui sont chers et qu’il s’amuse à décliner de multiples façons, au fil de ses disques,avec à chaque fois des variations et des colorations différentes.

      "Baladain" nous entraîne dans une danse pleine de gaieté et de sentiment, soulignée par le bourdonnement faussement sérieux du violoncelle.

           "Komodo" est une joyeuse et foisonnante évocation de l’univers du jeu et de l’insouciance liés à l’enfance.

           "Soleil doré" pourrait être une jolie musique de film, d’une belle histoire sentimentale qui finit bien...

          Comme à l’accoutumée, Pascal nous fait aussi découvrir un de ses enregistrements plus anciens, de style délibérément « llanero », dont il semble avoir un stock inépuisable. Avec "El Verdun" nous retournons en Colombie ou au Venezuela.On retrouve toujours avec plaisir le charme et la belle énergie de cette musique, sa pulsation puissante qui invite à la danse, le parfait accord et le vrai bonheur des musiciens qui l’interprètent.

           L’enregistrement de ce disque, toujours au studio Labroue, met en relief la sonorité presque métallique dans les aiguës, de sa harpe. Ce son surprend, évoquant parfois guitare, koto ou shamisen.

                                 Il y a souvent, chez Pascal Coulon, sous la parure sud-américaine, une Asie cachée...

2022 - Odessa

2022 - Odessa

                                                                         

            Harpesmag 39            

            par Didier Saimpaul

 

   ...  "qu'Odessa soit une belle ville , digne d'être dûment célébrée en musique, et à la harpe, si Pascal Coulon nous le dit et nous le fait entendre, ça je le crois volontiers !           

Sa harpe llanera se met ici à chanter pour un autre univers que celui de la Colombie et du Vénézuela, mais tout en conservant ce phrasé et ce tempo caractéristiques. On retrouve aussi, en filigrane, une de ces ritournelles à la fois légère, pleine de charme et de nostalgie qui sont sa manière, mais ici heurtée, parcourue de décalages rythmiques, illuminée par les sombres éclairs du violoncelle de Ladislav Szathmary.

 

Ce morceau évoque ainsi, avec un mélange de gaieté et de gravité, d’espoir et d’inquiétude, cette belle ville menacée, ce pays de vieille culture livré par la faute de "géostratèges" malfaisants à une guerre fratricide. Est-ce là l'embryon d'un nouveau CD ? On aimerait bien..."

2022 - Bruits Sages

2022 - Bruits Sages

Harpesmag 37 - 2022

Fausse sortie de l’artiste... ;)

Je vous disais bien, dans le Harpesmag 34 , qu’il ne fallait pas croire Pascal Coulon quand il annonçait que Ballade cristalline serait son dernier disque !

Voici donc de nouveau quelques Bruits sages, toujours enregistrés au studio Labroue, bientôt délocalisé en Dordogne, mais hélas sans le contrebassiste Claude Mouton, à qui est dédié le morceau qui fait le titre de l’album.

Toujours la même harpe diatonique et la même formule, quelques nouveautés mêlées à quelques reprises. Pascal aime revisiter ses anciens morceaux, revenir à ses anciennes amours colombiennes et vénézuéliennes ; il nous entraîne de nouveau dans la danse avec ces airs pleins de sentiment et d’énergie.

On ne se lasse pas d’écouter ces morceaux, surtout ses variations sur le concierto en la llanura, toutes en finesse et toujours dans le droit fil de la mélodie. Sa harpe, superbement enregistrée, délivre toute sa puissance dans des basses qui installent un rythme impeccable.

Retournelle est un menuet presque baroque, joué avec, par moments, des accents de llanero. Il porte bien son nom, se développe, retourne au début inlassablement, recommence, avec chaque fois de subtiles variations, bien dans la manière actuelle du harpiste.
Dentelle printannière de même nous entraîne dans une danse sentimentale, tour à tour enjouée ou rêveuse, qui revient et retourne sur elle même en explorant à chaque tour une échappée sur un nouveau paysage sonore.

Bruits sages enfin nous rappelle que Pascal a aussi beaucoup joué du koto ou du shamisen, ce qui va bien avec ce morceau plus méditatif, riche en citations de ses propres mélodies, comme s’il avait voulu évoquer les souvenirs de toutes ces années passées, de tous ces enregistrements réalisés avec la complicité de Claude Mouton...

Didier Saimpaul

2021 - Ballade cristalline

2021 - Ballade cristalline

Le Cd Kurosuke de 2020 a clos les 25 années pendant lesquelles je façonnais des mélodies en jouant dans le métro avec une interaction entre le public et mes compositions musicales.

En 2021 je reviens avec le single Ballade cristalline dans des circonstances différentes.

J'ai dû interrompre mon activité dans le métro depuis un an et je joue désormais avec mon chat Kurosuke comme public exclusif.

Ce petit CD, est un peu mon chant du cygne en quelque sorte, au moins du cd physique.

Harpmag N°34 - Juin 2021

On continue à s'entasser dans le métro comme sardines en boîtes, affublés de masques hideux, mais plus de musiciens dans les couloirs pour rendre ces endroits supportables...
Pascal Coulon n'y joue plus, après bien des années passées à essayer de retarder et d'enchanter des parisiens pressés et robotisés, à la station Denfert la bien nommée.

Voilà du temps libre donc, et l'occasion de produire encore un disque, le dernier dit-il (mais on n'est pas obligés de le croire). Fidèle à sa formule habituelle, il nous offre quelques compositions inédites, des reprises « revisitées » de morceaux plus anciens et même quelques titres tirés de ses archives.

C'est un harpiste qui a plusieurs cordes à son arc...et plusieurs personnalités.
Il y a chez lui un joueur de koto qui s'exprime à la harpe, toujours sa llanera sud-américaine farouchement diatonique et qui sonne si bien .

Il y a le parisiano llanero si à l'aise dans ces entraînantes et énergiques danses colombiennes, surtout quand il joue avec des musiciens de là-bas, comme dans cette délicieuse Columbianita .

Il y a un improvisateur et compositeur atypique, explorateur infatigable de rengaines, décortiqueur de mélodies, mais sans rien de cassant ni de formel, toujours dans le charme d'un Jardin Baroque .

Il y a enfin, plus secret, inattendu, un créateur de petites musiques qu'on dirait pour enfants et qui évoquent pour moi les parcs d'attractions et les chevaux de bois des manèges...

Il a l'art de réunir autour de lui des musiciens efficaces et discrets, des invités et des fidèles, comme Claude Mouton à la contrebasse, Aurélien Guignard au violon, qui contribuent à créer cette atmosphère presque classique dans certains morceaux.

Il est bien servi aussi, depuis des années, par le Studio Labroue de Saint Germain des Prés, qui se met au vert... et va se délocaliser en Dordogne.

Les musiciens reviendront bien un jour dans le métro, « Bientôt, bientôt... » comme le chante l'infatigable Pierre Perret…

Didier Saimpaul - Harmag. N°34 - 2021

2020 - Kurosuke

2020 - Kurosuke

2019 - La Clé des Chants

2019 - La clé des chants
2019 - La clé des chants

La clé des chants

Après avoir terminé un nouveau CD, et ce n'est pas la première fois, j'éprouve toujours le sentiment d'avoir fait le tour du sujet, surtout que ma harpe diatonique est privée des nombreuses possibilités que peut offrir le chromatisme.

Face à un vague sentiment de vide, je me replonge alors vers mes compositions passées, " tous ces fameux morceaux qui ne m'ont pas rendu célébre", et malgré tout, je retrouve dans certains d'entre eux de belles sensations et la conviction de n'avoir pas perdu mon temps.

Cela jusqu'au jour où viennent s'inviter dans mes cordes, les prémices de nouvelles mélodies, ce qui relance le processus et me pousse à retourner bientôt au studio de Philippe Labroue qui m'accueille pour de nouvelles aventures sonores; merci à lui pour cette fidélité.

 

 

2018 - Ode à Mamie

2018 - Ode à Mamie

Cet album suit mon activité de composition matinale dans les couloirs du métro parisien.....entre autre, Sur le fil à Daumesnil.

Ayant retrouvé une viellie photo de la grand-mère qui m'a élévé, j'ai suivi le fil conducteur de cette précieuse retrouvaille pour dédier mes nouvelles compositions à cette chère Mamie depuis longtemps disparue.

Ode à Mamie, Harpe en comptine, Harpe en fête, c'est au cours d'une ballade nostalgique que je laisse aller mon inspiration entre un Vertige passager.

J'ai revisité cette belle mélodie argentine La peregrinación, de l'argentin Ariel Ramirez, qui donne d'une manière si limpide l'émotion religieuse que j'ai senti enfant quand je montais avec Mamie la "grimpette" du petit chemin qui longeait le vieux chateau de Marle-sur-Serre pour aller à la messe du matin.

  Que ma Harpe en gambadres sur les chemins et sur les ondes en Ronds d'eau porte l'Ode à Mamie là-bas très loin d'où elle pourra l'entendre.

A Villejuif août 2018, Pascal Coulon.

  Merci à Bernard Wystraete et Claude Mouton, que je connaissais, et à Ladislav Scathmary dont je découvre le talent avec ravissement.


CD 2018, disponible à la vente

2017 - Mélodiatoniques

2017 - Mélodiatoniques

Compositions solos pour harpe diatonique.

Cet album 2017 réunit les solos de harpe que j'ai composé ultérieurement à ceux de l'album "air amadoué" (vol.1). Les cinq premières pièces sont inédites et composées en 2016.

- "Lointaine mélopée" me fait revoir un peu d' Orient extême,

- je peux ressasser "Mélodiatoniques" des minutes, ou bien des jours ou encore des semaines avec l'impression que tout n'est pas dit.

- "Harpe , valse et nostalgie" montre mon goût pour la valse, traitée sur un schéma de valse vénézuélienne qui repose elle-même sur l'apport de musiciens venus d'Europe.....

- "Fruit de ma passion" : c'est la revisite en ballade 3/4 d'une mélodie que j'avais écrite en style tropical - (Chinita de mi corazón)

- "Allons à Bel-air" : près de moi sur le panneau qui indique les stations jusqu'à Nation, Bel-air m'invite au voyage.

- Viennent ensuite les mélodies d'après "Air amadoué", et quand j'écoute le  tout je me dis que je n'ai peut-être perdu tout à fait mon temps à jouer depuis si longtemps dans mon coin par des froids de canard dans ce purgatoire plus long que prévu à Denfert.

Villejuif Janvier 2017


Article de Didier Saimpaul paru dans "Harpe-mag" N°17 Mars-2017 

Pour écouter Pascal Coulon, il n'y a que deux solutions : s'enfoncer dans les entrailles du métro parisien, ou, plus confortable, acheter ses disques ! 

Le dernier en date « Mélodiatoniques » nous offre quelques pièces originales, composées en 2016, et revient sur des morceaux plus anciens. 

ʺJe peux ressasser « Mélodiatonique » des minutes, ou bien des jours ou encore des semaines avec l'impression que tout n'est pas dit... ʺ: jouer, rejouer pour son public métropolitain et pour lui-même, des dizaines (voire des centaines?) de fois les mêmes pièces, en développant, transformant, et en inventant toujours de nouvelles façons de tourner ses phrases musicales, de les harmoniser et de les ornementer, peut-être au gré des sons intérieurs ou extérieurs, des lieux, des personnes rencontrées ou des hasards du jeu ? 

Loin de chercher à les remplacer par des instruments plus chromatiques, Pascal Coulon tient à ses harpes diatoniques et continue à développer des techniques originales qui poussent toujours plus loin ce qu'il est possible d'en tirer.
Sur ces harpes, on ne peut qu' exceptionnellement jouer sur les changements de tonalité ; toute sa recherche s'oriente donc plutôt vers l'exploration de la mélodie, du rythme et de ses subtilités, la modulation, la « couleur » du son, et les savants mais harmonieux contre- chants. 

Il y toujours chez lui la sonorité, l'énergie, le « swing » propres au style « Llanera » comme on peut l'entendre dans Harpe valse et nostalgie et dans Fruits de ma passion, des morceaux sur lesquelles on pourrait danser si l'on savait faire tous ces pas compliqués des danses de là-bas...mais son inspiration s'est diversifiée, enrichie d 'apports multiples, en particulier au contact de l'Orient et du « Shamisen », pour aboutir à une musique personnelle, originale, toute en finesses, qui a du charme et sait malgré tout rester simple et accessible, populaire. 

Voilà qui s'appelle faire bon usage d'une harpe...diatonique ! 

2016 - Harpe en Signe

2016 - Harpe en Signe

Avec "Harpe en Signe", je mets des solos récents en regard de compositions plus anciennes incluant des participations de musiciens venus de divers horizons.

Le dessin de la pochette vient d'une photo prise au pied de ma harpe où les gouttes d'eau provenant d'une fuite dans la voûte du métro avaient formé un surprenant motif, évoquantun oeil qui me scrutait avec différentes intensités, suivant les fluctuations provoquées par la chute de l'eau; le hasard voulant que cet oeil scrutateur s'installât au pied de l'instrument, de sorte queje ne puisse pas l'ignorer.

De là l'évocation d'un signe mystérieux venu m'interpeller?  Les jours de pluie le clapotis des gouttes d'eau qui tombaient devant moi m'a inspiré "clapotis d'émotion", et d'influence aquatique encore, "des lyres au lac" et "chant de cygne". "Cordes de cristal" esprimant mon désir de syncrétisme musical.

Pour ceux qui n'auront que ce CD, j'ai remis deux autres morceaux qui comptent pour moi: "Air amadoué" qui marque le moment où j'ai voulu m'affranchir des schémas inhérents aux musiques traditionnelles afin de chercher mon propre style musical, et "Ariette en tête" en quête de douceur et de nostalgie, morceau que plusieurs parents m'ont dit utiliser pour endormir leurs enfants.

La suite est un choix de morceaux du Cd "Harpe en sol" au tirage à présent épuisé dont "station Denfert" qui me rappelle le nombre d'années passées dans ces lieux.

Merci à Philippe Labroue, mon mentor.
A Villejuif début 2016 - Pascal Coulon


De "Harpes Mag" N°13 ,Mars 2016 - Didier Saimpaul :

Dans son dernier CD, Pascal Coulon, le barde du métro, continue à explorer avec entêtement un univers harpistique bien à lui, qui ne ressemble à rien d'autre.

Ces mélodies souvent toutes simples au départ, ces ritournelles obsédantes, répétitives, il les décortique, les reconstruit, les pare de multiples ornements rythmiques, pas à pas, obstinément, comme s'il voulait en presser tout le suc, en extraire tout ce qu'elles recèlent d'émotion.

Fait de techniques et d'accents sud-américains, mais aussi, souvent, d'influences extrême-orientales, son jeu est d'une grande pureté, d'une parfaite maîtrise, et comme sa harpe chante bien, dans son diatonisme subtil !

Les parisiens, finalement, vous avez de la chance, avec votre métro !

2015 - Harpe en Vol

2015 - Harpe en Vol

Je voudrais juste mettre un commentaire concernant ma démarche musicale.

C'est la harpe vénézuélienne (llanera) qui m'a fait découvrir la harpe comme instrument au sens large, et j'ai passé des années à tenter d' en jouer correctement, faisant de nombreux voyages en Colombie et au Venezuela, et en France même, le service culturel de l'Ambassade vénézuélienne m' appelait régulièrement pendant les réceptions ou vernissages pour interptéter le répertoire traditionnel llanero colombo-vénézuélien et j'ai joué longtemps aussi dans le cabaret des Machucambos…… mais ma rencontre avec Yves Darcizas et la lecture d'un livre vénézuélien « el arpa en Venezuela » m'ont ouvert une nouvelle approche de l'instrument.

Un jour, de passage à Paris, Yves Darciszas vient me voir et me prête pendant une semaine une harpe qu'il a réalisé en Colombie à partir d' un exemplaire d' une harpe espagnole ancienne qui se trouve être à l'origine de la harpe llanera actuelle. Cette musique des llanos, je l'ai beaucoup aimée et elle m'a apporté beaucoup, mais comme dans presque toutes les musiques traditionnelles on y rencontre aussi des « ayatollahs » de toutes sortes.

Avec le web et la mondialisation les choses évoluent mais de ce que j'ai connu, pour celui qui est né dans un coin de la région des llanos, la harpe ne peut être que llanera et il faut la jouer de cette manière et pas autrement et si l'on n'est pas natif de cet endroit ça n'est pas forcement bien accepté et je peux comprendre cela car sans cette position conservatrice la tradition se perdrait plus vite, c'est sûr.

Mais de savoir que cette harpe llanera c'est à l' origine la harpe européenne baroque, cela me permet d'appréhender l'instrument sous cet angle et de chercher à m 'y exprimer en tant que français avec ma sensibilité française.

Je ne suis pas breton ni harpiste classique et je viens d'une région (Laon) qui n' a pas de tradition notable de harpe.

Au début je composais dans le style llanero car mon entourage me faisait penser qu'il n' en pouvait être autrement mais peu à peu les choses ont fait leur chemin et sans renier ce que le folklore  sud-américain  m'a apporté,  je peux dire qu' à travers mes dernières compositions, en l' occurrence les trois premiers morceaux solos du nouveau CD et du CD précédent ("Harpaije"), je me sens bien dans ma musique.

Par exemple, dans le morceau "froides rives" pendant que je le joue des heures dans le métro, en fermant les yeux, je me retrouve enfant dans mon village de l'Aisne quand je remontais la rivière (la Serre) dans ma barque au milieu des bois !!! d'ailleurs "froides rives" est le nom d'un lieu-dit.

Enfin, arrivé à mon âge après avoir beaucoup parcouru le monde, c'est merveilleux de pouvoir voyager au fin fond de mes souvenirs grâce à cet instrument magique qu' est "la harpe"....diatonique.

2014 - Harpaije

2014 - Harpaije
Harpaije CD 2014 Harpe diatonique solo Pascal Coulon

Le présent CD commence avec trois solos de harpe composés dans la première moitié de 2014.

Harpaije & Harparêva ont égayé les matins parfois difficiles de certains voyageurs. Harpe en scènes regroupe plusieurs petites mélodies que je jouais à la suite au fur et à mesure qu'elles furent composées.

Merci à Philippe Labroue d'avoir trouvé le temps de reprendre l'enregistrement de mes nouvelles mélodies. Je pense chaque fois avoir fait le tour de ma harpe, qui plus est diatonique, mais de nouveaux filons soudain surgissent au fil de mes immersions dans l'antre du lion... de Denfert entre autres.

Je me suis retourné également vers la période où, pensais-je, la harpe ne pouvait se décliner qu'à la mode llanera, en repensant à ces magnifiques moments passés à la découverte de cette musique dans une frénésie de voyages. J'ai repris trois thèmes de cette époque : d'une part, deux mélodies que j'avais composées dans le style traditionnel llanero, mélodies qui résument bien, me semble-t'il, l'enthousiasme provoqué par mes premières visites à l'Indio Ignacio Figueredo dans sa ville de San Fernando de Apure au Venezuela, d'autre part, des varitions pour harpe et violon que j'avais écrites sur deux airs traditionnels vénézuéliens des llanos colombo (Buenos aires llaneros & Mi Camaguan).

La fin du tirage du CD "Nations d'étoiles" approchant, c'est l'occasion de faire un choix de morceaux afin qu'ainsi cet album ne disparaisse pas corps et âme.

La période des voyages terminée, il est temps pour moi de découvrir mieux à travers la harpe qui je suis réellement et pour cela, je la laisse parler tant qu'elle est d'accord pour continuer à le faire.

Villejuif, Août 2014

2013 - Rayonnances

2013 - Rayonnances

Retours sur sons

Ce dixième CD contient mes dernières compositions et il revient aussi sur mes premiers enregistrements réalisés au Venezuela , lorsque je venais de découvrir la harpe sous sa forme dite « llanera » ou encore vénézuélienne ou colombienne.

Il s’agit en fait de la harpe baroque espagnole, introduite en Amérique du Sud pour être utilisée au départ dans les églises avant qu’elle ne passe dans le domaine populaire surtout dans la région des plaines (los llanos).

La musique llanera est riche d'un métissage où se retrouvent des éléments de baroque espagnol, de richesses rythmiques africaines et autochtones.

Il faut que je remonte à une bonne quarantaine d'années pour retrouver ces souvenirs de voyage avec aussi l’escapade de 8 ans au Japon et d'un an à Taiwan entre autres…

Depuis une décennie je ne bouge plus, je me terre et m’enterre dans des lieux souvent infernaux – Denfert – où mon cœur certes saigne ; mais riche de ces influences passées, je m’applique à contribuer au retour en douceur de cet instrument au cœur du vieux continent où la harpe classique avec son chromatisme, l’avait éclipsée.

Je remercie BERNARD WYSTREATE qui a joliment concrétisé mes contre-chants à la flûte basse, TONY BONFILS qui a posé sa contrebasse avec la chaleur de son talent, ALFREDO CUTUFLA qui a mis la batterie avec délicatesse, ainsi que son fils LUDWIG pour le vibraphone et CUCHI ALMEDA pour la justesse et la beauté de ses interventions.

Je joins quelques morceaux de « La HARPE VAGABONDE » afin qu’ils ne disparaissent pas totalement, le tirage de ce CD étant épuisé.

Et pour « boucler la boucle », je reviens sur mes compositions issues du premier de mes CD « CARICIAS DEL VIENTO » enregistré en 1997 à BARQUISIMETO (VENEZUELA) dont le tirage est lui aussi épuisé et dans lequel, je suis accompagné au cuatro, maracas et à la basse par CARLOS OROZNO, grand multi-instrumentiste et lui même Harpiste.

Je mets aussi mes variations sur des mélodies vénézuéliennes. La valse DAMA ANTAÑONA et des exemples de JOROPO dans AMIGOS Y PARRANDEROS (PAJARILLO-CHIPOLEAO) et SALUDANDO A LOS MAESTROS ( KIRPA).

Concernant CONCIERTO EN LA LLANURA de Juan Vicente TORREALBA, je ferai la remarque que dans cette interprétation, j'y ai mis mon vécu de l’époque à savoir une introduction japonisante, pays d'où je revenais, et une fin bien parisienne, quitte à peut-être indisposer le compositeur que je n’ai pas eu l’honneur de rencontrer ; je ne me voyais pas jouer cela autrement.

Enfin pour clore cette dizaine de CD, un ultime merci à PHILIPPE LABROUE avec qui (sauf pour CARICIAS DEL VIENTO) j'ai enregistré dans son studio tout, tout et tout.


Durée du CD : 1 heure 9 minutes

Mélodies originales de Pascal Coulon (1 à 13)

  1. Rayonnances
  2. Eclairs à l'Odéon
  3. Ariette en tête
  4. Soleil doré (solo)
  5. Harpe en carillon
  6. Fugue et danse
  7. Jardins oubliés
  8. Valse endormie
  9. Rayonnances (solo)
  10. Le jardin baroque
  11. Caricias del viento
  12. Mi Laïma
  13. Un jardin para mis hijos

Variations sur des musiques traditionnelles du Vénézuela :

  1. Amigos y parranderos
  2. Saludando a los Maestros
  3. Dama antañona - valse
  4. Con cierto concierto...

 

2012 - Air amadoué

2012 - Air amadoué

Les Nuits de Mikonos ou le signe d'Eole

(ou le pourquoi du comment de ce CD)

"Je suis allé m’asseoir près des moulins,
Et j'ai tourné ma harpe face au vent.
Il rentrait dans la caisse par longues plaintes,
Faisant durer les sons d'une façon irréelle.

j'ai joué sur ce fond sonore d'une légèreté incroyable
En y mêlant au mieux les sons secs
Que mes griffes ne peuvent que faire.

Le moment était si bon qu’il reste gravé en moi
Comme un tableau vivant d'où je pourrai puiser
Des réserves d'enthousiasme et d'exhaltation."

Ecrit à l’île de Mikonos, en Grèce, en 1975...


Durée du CD : 56 minutes

Compositions solo de harpe : Pascal Coulon

  1. Air Amadoué
  2. Jardins oubliés
  3. Ariette en tête
  4. Soliloquio
  5. Récits d'hiver
  6. Calme matin
  7. Soir de promesses
  8. Valse en sous-sol
  9. Eaux de vies
  10. Eaux douces
  11. Eaux courantes
  12. L'oiseau lyre
  13. Balladamoi
  14. Tourbillonannces
  15. Balancelle
  16. Réveillance
  17. Valse de bonne journée

2009 - Arpaligato

2009 - Arpaligato

Me voici parvenu au huitième de mes CD qui ne contient il est vrai que cinq titres inédits dont « Arpaligato » au milieu duquel j'évoque la décennie passée au Japon.

  • Dans « 2 pasajes pour paysage » j'ai écrit trois variations pour harpe, violon et contrebasse sur deux mélodies de pasajes llaneros (style musical que je suis allé écouter et étudier dans les plaines colombo-vénézuéliennes). Il s'agit de « Buenos Aires llaneros » et « Mi Camaguán ».
  • « Cordes nostalgiques » est une de mes compositions dans le style pasaje.
  • « Symphonie pour un tic-tac » s' éternise et c'est voulu.
  • Dans le titre « Valse en Java » ça fraternise.

Je veux dire aussi le plaisir ressenti lorsque les musiciens invités sont venus avec leur talent enrichir les mélodies nées aux aurores sur ma harpe dans les antres du métro.

2008 - Danza Harpe

2008 - Danza Harpe

La Danza Zuliana est un style musical que j'affectionne tout particulièrement et j'ai déjà composé par le passé Danza Parisina, Danza de luz, Mi Laîma… J'ai donc choisi ce morceau comme titre de l'album.

Une fois passée la période d'enregistrement de mélodies composées tôt le matin dans les couloirs pas encore envahis du métro, j'ai entrepris d'écrire les contre-chants en vue des participation sur Danza harpe et Kodomos, Cœur allègre, Réveillance , Balancelle et la première partie de Rumor de fiesta.

  • Bernard Wystraete (flûte)
  • Eduardo Lubo (violoncelle)
  • Jean-Paul Bazin ( mandoloncelle)
  • Guy Leroux ( guitare)
  • Ricardo Sandoval (mandoline)

Il y a aussi la complicité fidèle de Cesar Andrade qui a écrit des paroles sur Barca de flores et Dias Maravillosos que nous avons choisi de confier à Hayley Soto pour les interpréter.

Mais ce fut aussi le plaisir de laisser libre cours au talent de Kent Biswell dans kilin-kilin, Doux spleen et Valse de bonne journée de Bernard wystraete dans deuxième partie de Rumor de fiesta de Julio Font dans la deuxième partie de Kilin-Kilin et de Echappée d'ailes et Sébastien Jimenez dans Valse de bonne journée et Balladamoi .

J'ai mis en Mosaico quelques solos de harpe pour garder l'atmosphère des mélodies composées aux aurores pour les parisiens matinaux. Komodos est dédié à mes 3 fils qui ont fait les dessins de la pochette du CD, Surtout merci à Philipe Labroue & Emiko Hattori qui ont rendu possible la réalisation du projet.

2005 - Nations d'Étoiles

2005 - Nations d'Étoiles

Nation d'Étoiles, mon sixième CD, est l'aboutissement d'une nouvelle année d'immersions matinales dans les couloirs du métro parisien et je voudrais dédier « Chanson pour les Sans-Ciel » à tous les anonymes qui patientent dans cet étrange purgatoire, mi-refuge, mi-prison.

Un lieu propice à laisser courir l‘imagination pour dessiner des nations d'étoiles aux confins d'un ciel que l'on ne peut apercevoir.

Parmi 14 compositions originales, j'ai pour la première fois écrit des parties d'intervenants de violon, contrebasse et violoncelle dans « Harpométro », « Air Noêl » et « Harpe en Fugue » et je remercie Alexis Cardenas, Claude Mouton et Jean Barthe qui se sont si aimablement pris au jeu.

C'est aussi la collaboration avec Elvita delgado et Cesar Andrade. Elvita a choisi de mettre une texte sur la mélodie « Nation d'Etoiles », rendant hommage au « Troubadour-Gentleman », le Maestro Cesar Andrade. Quant à Cesar lui-même, il a exercé ses talents de parolier et d'interprète dans « Al punto de Caramelo » et « Compadre Pimentel ». Il a aussi mis des paroles « Carruselito » que chante Elvita.

Pour les thèmes de style vénézuélien, j'ai eu la chance que passe par Paris Carlos Orozco, ce talentueux multi-instrumentiste vénézuélien qui m'a amicalement enregistré les parties de cuatro, maracas et basse électrique. Quand aux trois morceaux avec batterie je les dois à la participation de Alexandre Zanotti que je salue ainsi que Lionel Baracetti pour la marimba.

J'ai composé « Printemps florentin » pour Florence van den Eede de Bruxelles afin de l'encourager dans l'étude du violoncelle. Enfin, faute de l'appui sans failles de Philipe Labroue, cet enregistrement n'aurait pu voir le jour, comme les précédents d'ailleurs.


  1. Arpométro
  2. Carruselito
  3. Air Noël
  4. Nations d'Étoiles
  5. Étirements
  6. Cordes éoliennes
  7. Punto a caramelo
  8. Danzon chaloupé
  9. Compadre Pimentel
  10. L' harpenteur
  11. Harpe en fugue
  12. Pour les Sans-Ciel
  13. Misaki
  14. Printemps florentin
  15. Nations d'étoiles (instr.)

Musiciens invités :

  • Alexis Cardenas (violon)
  • Claude Mouton (contrebasse)
  • Jean Barthe (violoncelle)
  • Elvita Delgado (chant 2,4,7 paroles 4)
  • Cesar Andrade (chant 7,9 paroles 2,7,9)
  • Carlos Orozco (maracas, cuatro, basse)
  • Alexandre Zanotti (batterie)
  • Lionel Baracetti (marimba 8)
  • Florence van den Eede (violoncelle 14)

Co-production Pascal Coulon et SARL Studio Labroue Estela

2004 - Harpe en Sol

2004 - Harpe en Sol

Tous les titres de ce CD (à l'exception du N° 14) sont des compositions originales que j'interprète à la Harpe des plaines colombo-vénézuéliennes « el Arpa llanera ».

La plupart de ces morceaux ont été composés aux aurores dans les couloirs du métro parisien quand tout n'est que calme et…(mais n'exagérons rien…).

Je voudrais remercier tous les participants en commençant par les amigos venezolanos, mais aussi français, argentins, chiliens, espagnols :

  • Venezuela : José « Cuchi » Almeda, Alexander Cardenas, « Seb » Jimenez Real, Franklin Lozada, Joel « Pibo » Marquez, Rafael Mejias, Roldan Peña, Cristobal Soto
  • France : Frédéric Fraysse, Christophe Le Van, Bernard Rousseau, Benoît Sauvé« Aliocha » Zanotti
  • Argentine : Juan José Mosalini
  • Espagne : Daniel Garcia
  • Chili : Sébastien Morales

2001 - La Harpe vagabonde

2001 - La Harpe vagabonde

Le projet du CD « La harpe vagabonde… » correspond au travail effectué en collaboration avec Philippe Labroue entre janvier 2000 et avril 2001.

Mes précédents enregistrements étaient consacrés à la musique traditionnelle des llanos colombo- vénézuéliens (Caricias del Viento, El parisino llanero) et à des compositions dans le style tropical « orquidea- cumbia » (Pascal sin-con-fusion).

Le CD précédent (El parisino llanero) se terminait par un solo (Soliloquio) qui annonçait plusieurs des morceaux qui composent la première partie de ce nouvel enregistrement (Soir de promesses, Matin calme, Réçits d'hiver) où je souhaite mettre en évidence le timbre étonnement riche de cette « arpa criolla de los llanos - espagnole d'origine » (avec le juste équilibre entre les aiguës cristallines et les graves chaudes et rondes).

C'est donc à dessein que j'ai voulu débuter par des morceaux à tempo libre ou lent en laissant libre cours à mon inspiration ou en y associant la flûte à bec de Benoît Sauvé, le violon de Alexis Cardenas et la guitare de Roldan Peña, mais aussi dans Récits d'hiver la complicité des maracas de Cariasenry Orozco âgé de 11ans lors de l'enregistrement, concernant la valse Hatsuyukiya permettez que je tente de traduire le titre du Japonais « nuit de première neige ».

Pour ce qui concerne le titre du premier morceau Le Jardin Baroque, il est là pour aussi rappeler la filiation de l'instrument avec la musique baroque de la vieille Europe. Concernant le Mosaïco amanecer l'emploi de la formule harpe - maracas se réfère à la tradition de la harpe tuyera.

Je tiens à remercier Cesar Andrade pour avoir mis des paroles sur deux de mes compositions et particulièrement pour El Niño joropero. Quant au dernier morceau ce fut un plaisir que de chercher des variations sur El Pescador del rio Apure du poète Jose Vincente Rojas si bien chanté par Eneas Perdomo.

Il me faut également remercier la technique qui m'a permis d'avoir la participation over-sea de mon ami Carlos Orozco et de celle de son fils Cariasenry en direct de Barquisimeto, la « capitale musicale » du Venezuela, où j'avais enregistré le CD Caricias del viento.

Egalement un grand merci aux percussionnistes Gustavo Ovalles, Joel Pibo Marquez et Rafael Mejias pour la partie tropicale : Mi ternura, Kilin et Laïma ainsi que Caminito del barrio, et à la basse de Javier Padilla et la mandoline de Cristobal Soto.

Conscient que ce CD puisse dérouter par sa dispersion, j'espère néanmoins qu'il saura faire vagabonder…ceux qui vont l'écouter.

2000 - El Parisino Llanero

2000 - El Parisino Llanero

Lors de mon premier séjour au Vénézuela, il y a plus de vingt-cing ans, j'ai fait deux rencontres importantes :

celle de l'"Indio" Figueredo à San Fernando de Apure et celle de Pablo Canela, le "maestro" du violon, à Barquisimeto.

Le morceau "Mosaico gavilanes", arrangé à partir du Gavilan de "Indio" Figueredo et du Gavilan tocuyano de Pablo Canela, est un hommage à ces deux figures incontournables de la musique vénézuelienne.

"Soliloquio" tente de relier les différents styles de harpes (vénézuelienne, celtique ou classique) au koto japonais ou au ku-chin chinois que j'ai pu étudier lors de mes huit années passées an Asie.


  1. Sangre tuyera "y caliente"
  2. Como llora una estrella
  3. Las tres damas
  4. Calaboceña
  5. Gavilanes de Tocuy y del Llano
  6. Los mamonales
  7. Gabàn y flores para ti
  8. El verdun
  9. Puerto Miranda-luz
  10. Mosaico de pasajes llaneros
  11. Soliloquio

Musiciens :

  • Pascal Coulon (harpe vénézuélienne)
  • Carlos Orozco (cuatro, maracas)
  • Jose Velazquez (basse)

1999 - Pascal Sin con Fusion

1999 - Pascal Sin con Fusion

Ce CD contient mes compositions en 4/4 datant de l'époque où je jouais en cabaret avec le but avoué de faire danser les gens.

J'ai eu la chance entre autre que le percussionniste cubain Anga Diaz accepte de venir participer à l'enregistrement. (sans oublier Carlos Orozco ….)

1997 - Caricias del Viento

1997 - Caricias del Viento

1994 - Pascal y su Arpa (K7)

1994 - Pascal y su Arpa (K7)

Cassette audio. Epuisée.

Pascal Coulon

Auteur-Compositeur, Interprète
Harpe Diatonique

27 rue Camille Blanc
94800 Villejuif

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