Biography

Pascal Coulon

Pascal Coulon

Pascal Coulon is a french musician fell in love, more than thirty years ago, of the harp llanera, Spanish baroque original diatonic instrument.

Become an expert of the instrument, it is also the best Ambassador everywhere where it occurs, whether in festival, concert or... in the metro!

Pascal Coulon was born in 1951 in the North of the France, a region that is distinguished by its musical traditions. Like many young people of his generation, he was introduced to the guitar by himself and performer French songs of the moment accompaniment himself.

At twenty, he "monte" in Paris. He discovered Latin American music at L'Escale, one of the oldest Latino bars of the latin quarter. There, he learned the music Paraguayan, Argentine, Colombian, Peruvian and Venezuelan. But there is a genre that attracts his attention specially: the music of the Venezuelan and Colombian llanos and especially the joropo and the pasaje, a style at the slow pace in which the harp is the main melodic instrument.

Venezuela, Japan, China

In Paris, he met the harpist Venezuelan Victor Reyna who introduced him to the cuatro, the little guitar with four strings of the Venezuela, allowing him to accompany him on his tours in Europe. On his return to the Venezuela, Victor Reyna sells her harp.

In 1974, Pascal Coulon made his first trip to the Venezuela. It goes directly to San Fernando de Apure to visit Ignacio "El Indio" Figueredo, the great harpist and composer of music llanera, who fascinated him everything especially.

In 1985, he sailed again for the Venezuela and there for two months. He visits once again to Ignacio "El Indio" Figueredo. In Barinas, he meets and befriends an another harpist, José Gregorio López.

Back in France, he continued his studies of music llanera completely self-taught with the help of recordings. Himself records his first production Pascal y Arpa

In 1993, he traveled to Colombia to attend festivals of music llanera in Arauca, Yopal, San Martin and Villavicencio. He made many harpists meet with Carlos Orozco, a Venezuelan nicknamed Mitralleta, so his game is fast. The following year, he visited Carlos Orozco in Barquisimeto. He participates in the recording of the first CD of Pascal, Caricias del Viento, which will be released in 1997.

Beside pieces in the style of the llanero composed or arranged by him or by others, he creates his own compositions and not afraid to expand the genre, adding instrumentation not traditional in the llanos, like the bandoneon, marimba, piano, the mandoloncelle, the recorder, the balalaika, the vahli, the cello...

He is not afraid to flirt with the baroque and the Celtic, clue with traditional French music, titillates contemporary music and frolicking with various Latin rhythms, expanding the scope of this harp

which the baroque origin is established. (see the harp and the information on the website of Yves Darcisas).

In addition to entire academic career, Pascal Coulon walking his instrument into the Paris metro, where he finds inspiration for his compositions.

Pascal Coulon - Compositeur

Pascal Coulon - Compositeur

En tant que musicien autodidacte je n'ai pas de formation de solfège, mais ayant commencé à enregistrer des CD, j'ai dû faire face au problème des dépôts d' oeuvres à la sacem et au désir d'écrire des contre-chants pour les musiciens intervenants.

C'est grâce au logiciel "finale" que j'ai pu concrétiser cela. L'écriture comporte sans doute des maladresses et mes contre-chants ont dû être retouchés ici ou là par les musiciens au studio pour respecter la tessiture des instruments, mais l'important est que je sois parvenu à déposer mes oeuvres et à préparer des contre-chants pour les séances de studio.

Extraits de partitions

Je mets donc en lien les extraits de partitions correspondant à des morceaux contenus dans mes CDs et écoutables dans le site :

Concernant Harpaije, j'ai noté avec grand plaisir le commentaire reçu du harpiste paraguayen Nicolas Caballero et qui décrit bien ma démarche de composition :

" Mais... vive la France! Et vive Pascal! J'en suis votre premier tordu!

Mais c'est épatant de rencontrer quelqu'un qui puisse me faire défiler les notes avec une telle délicatesse avec tant de bon goût! Quand en fait c'est ce que j'aurais fait presque note par note si je l'avais composée! C'est une belle, belle composition! Serait-ce là l'école française? Par le fait que j'ai appris de la musique en France? Ce sont les merveilles de ce monde si mystérieux, comme par exemple quand j'ai composé une balade romantique pour enregistrer au milieu d"autres chansons pour danser, en 1985, l'album se titrait "New Sounds ", en Espagne. Édité dès les premiers jours de l'année.

Le fait est que j'avais fini le mixage 6 mois avant sa mise en vente, soit en Juin 1984, l"année où Julio Iglesias enregistrait son premier album de présentation pour le marché américain. Eh bien, la balade qu'il chante en duo avec une chanteuse noire américaine de qui j'ai oublié le nom, la deuxième partie était bel et bien MA composition note par note! !!! Ou la mienne était la sienne? Ha ha ha! C'est ce que j'appelle dès lors une "coïncidence d'élaboration par besoin d'un style et un climat déterminé de la musique ". C'est long, hein? Et celà arrive quand deux compositeurs travaillent sur un même genre, l'un au pole Nord, l'autre au pole Sud, et à la fin, ils peuvent avoir cette surprise. D'ailleurs, c'est commun dans les chansons d'un même genre : elles ne se ressemblent pas note par note, mais elles ont des ressemblances générales qui identifient leur genre (blues, country, rock ou pop). Eh bien, je vous laisse, mon cher Pascal, avec la Satisfaction de vous savoir bel et bien doué avec tous les attributs par lesquels je vous ai loué en justice auparavant, et avec lesquels je vous retrouve en vigueur de possession! Avec toute mon amitié, recevez l'expression de ma plus grande admiration pour votre créativité et votre effort pour créer tant de beauté pour la Musique. Merci en son nom! Votre admirateur et ami, Nicolás Caballero. "

Welcome

Welcome
Cordes éoliennes

Les Nuits de Mikonos

Je suis allé m’asseoir près des moulins,
Et j'ai tourné ma harpe face au vent.
Il rentrait dans la caisse par longues plaintes,
Faisant durer les sons d'une façon irréelle.

j'ai joué sur ce fond sonore d'une légèreté incroyable
En y mêlant au mieux les sons secs
Que mes griffes ne peuvent que faire.

Le moment était si bon qu’il reste gravé en moi
Comme un tableau vivant d'où je pourrai puiser
Des réserves d'enthousiasme et d'exhaltation.

Ecrit à l’île de Mikonos, en Grèce, en 1975...

Underground - Métro du Matin - Haiku

Métro du Matin

Lucioles minutées
bien espacées dans la nuit
des galeries longues

Réveil engourdi,
Yeux en chien de faïence,
Une journée nouvelle

Avant la jungle
l’esprit flotte hésitant,
Silencieux bagnards.

Descente à Denfer
Quête des cordes  à l'harmonie
Couloir "del Amor"

Rencontres initiales

Dans la galerie-photos figure d'abord Victor Reyna, harpiste vénézuélien rencontré à Paris. On ne peut pas dire qu'il m'a enseigné la harpe mais il avait besoin d'un joueur de cuatro, petite guitare de quatre cordes, pour sillonner la Suisse et la Suède et j'ai fait l'affaire tout en pouvant observer le jeu de harpe.

Ensuite il y a l'Indio Figueredo que je suis allé voir à mon premier séjour au Vénézuela en 1974.

Et puis le chanteur colombien Raul Gonzales Numerao qui vint à Paris et avec qui on a joué partout et qui m'a fait découvrir la richesse du répertoire llanero puis m'a reçu ensuite en Colombie.

Aussi Abdul Farfan (qui m'a invité à Arauca), Dario Robayo et Felix Ramon Torres rencontrés dans mes voyages en Colombie lors de Festivals de folklore.

Et Carlos Orozco qui m'a si bien reçu à Barquisimeto pour l'enregistrement de mon premier CD dans lequel il m'a accompagné magnifiquement.

Il y a aussi de retour à Paris, la longue amitié avec Raul Paredes, marionnettiste, joueur de cuatro, grand défenseur de la cause des indiens, avec qui nous avons passé tant de temps à jouer ensemble et à écouter les cassettes de joropo. Et Doné, un joueur de vahli malgache qui a participé à mon CD "Sin con fusion" et qui est reparti à Madagascar.

Et tous ceux qui ont participé dans mes CD...

 

Voyage à San Fernando de Apure

avec El Indio Ignacio Figueredo (1974)
avec El Indio Ignacio Figueredo (1974)
Las tres Damas - CD El parisino Llanero

J'ai voulu, lors de mon premier voyage au Venezuela en 1974, connaître l'Indio Figueredo, harpiste, auteur et compositeur llanero, dont la chanson du "Gavilan" a franchi les frontières pour être fredonnée sans le savoir par les français sous le nom de "l'épervier" chanté par Hugues Aufray.

J'ai débarqué du bus au petit matin à San Fernado de Apure, trouvé la calle Chimborazo et me suis présenté chez lui. Au cours des quelques jours passés avec lui, j'ai pu découvrir ses cahiers de chansons écrits soigneusement et tenus par une de ses fille institutrice. Pour composer il s'inspirait surtout de la faune et de la flore des llanos "Gavilan (épervier) pio pio io, pao pao pao"!!!).

Il m'a joué la chanson du Pato huiriri pendant que quelques uns courraient près de nous. Je suis retouné le voir deux fois, et venu à Caracas, il m'a fait monter et jouer sur la scène du Nuevo Circo à Caracas alors que je commencais à peine la harpe. J'ai écorché "el Arpista de mi tierra", une chanson que lui a dédié le celèbre chanteur José Romero Bello.

Cela reste un moment fort. Je suis passé le revoir avant son décès en 1995.

Harpe ou le Koto debout 竪琴

Harpe ou le Koto debout      竪琴

Le Koto (箏) japonais, à pour origine le ku-chin (古琴) chinois, instrument laqué noir à cordes de soie qui tenait compagnie aux poètes de la Chine ancienne.

Le koto japonais (箏) est classé dans la catégorie des cithares mais le japonais traduit le mot harpe par "koto debout" 竪 (tate=debout) + 琴 (koto).

Certes on ne peut pas dire pour le koto 1 corde = 1 note, le koto ayant des chevalets mobiles permettant de faire des demi-tons mais en anglais le terme "japanese Harp" est utilisé pour désigner le koto.

C'est cet instrument que j'ai étudié environ 7 ans au Japon entre 1976 et 1982 avec Kasahara Koto qui l'avait elle-même appris d'un maître aveugle qui, comme le voulait la tradition d'avant-guerre, enseignait d'oreille et assis en seiza (正座) c'est à dire replié sur ses genoux, une torture incontournable pour cette génération de musiciens.

Du koto au Ku-Chin 古琴 cela va de "soie"

Du koto au Ku-Chin 古琴 cela va de "soie"

Moins populaire que son équivalent à cordes de métal, le Ku-chin 古琴 (cithare ancienne) fait entendre le frottement discret des doigts sur les cordes de soie.

J'ai séjourné 6 mois à Taiwan en 1981, invité par l'Académie des Arts de Panchiao pour y étudier cet instrument, séjour interrompu par des problèmes de santé, séjour trop court pour en dominer durablement la technique venue du fond des temps, mais suffisant pour entrevoir toute la richesse de cet instrument mystérieux.

Voir le Maître...

 1981 Panchiao - Taipei. Yon Ming, la fille de ma logeuse à l'Académie des Arts de Panchiao, joueuse de Ku-chin, pratique la nuit venue et n'aime pas trop qu'on vienne voir.

Je loge dans une cabane en terre battue au fond du jardin et quand j'entends le son du ku-chin je traverse le jardin, je m'approche de la fenêtre pour écouter à la dérobée.

Très mystérieux la pratique du ku-chin, avec un son très discret, secret...

A l'époque du Nouvel An chinois, quand ça pétarade de toutes parts, elle m'emmène visiter le professeur Chang, grand Maître de Ku-chin venu du continent avec Chiang Kai-chek. Il habite un appartement trés modeste, il porte la fatigue des ans mais surtout la blessure de l'exil définitif. Sur le balcon un oiseau prisonnier d'une cage d'où il ne sortira jamais. Dans la pénombre ses mains frottent la corde de soie strillée sur l'Océan immaculé, noir et mystérieux d'une laque parfaite.

Le frottement éveille délicatement les sens

Bruits ou notes ? Qu'importe. Dans la pénombre c'est Confucius il y a 2000 ans. Le son est intime, infime, mais il parle à tous les sens et diffuse l'apaisement. Il aime boire de l'alcool traditionnel dans un petit verre, le regard à des époques d'ici. Il range son instrument et nous partons; il a déjà oublié...

Pascal Coulon

Musician, Songwriter, Performer

27 rue Camille Blanc
94800 Villejuif, France

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